Chère Collègue,
Cher Collègue,
Vous trouverez en suivant les liens suivants le rapport du KCE et aussi, ci-dessous, quelques réflexions de Françoise Daune à propos du rapport du KCE (Centre fédéral d’expertise des soins de santé) qui publie jeudi une étude sur un éventuel remboursement des soins psychologiques. Voici les versions en français et en néerlandais.
NL : https://www.bfp-fbp.be/persbericht/kce-stelt-revolutie-voor-de-geestelijke-gezondheidszorg
FR : https://www.bfp-fbp.be/fr/persbericht/le-kce-propose-une-revolution-dans-les-soins-de-sante-mentale
Pour la SBG,
Dr Michel Delbrouck, Pascal Lapeyre, Jean-Luc Gatel
« Bonjour à vous tous, Voici une proposition du KCE, la situation ne s’améliore pas, je dirai même plus … : Le centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) publie jeudi une étude sur un éventuel remboursement des soins psychologiques. Avec les résultats, le centre propose une prise en charge à « deux étages ». Le premier niveau serait généraliste et largement accessible tandis que le second interviendrait pour les soins spécialisés. Le premier niveau, inspiré des projets pilotes de « psychologues de première ligne » menés en Flandre, serait ouvert à tous. Aucune prescription médicale ou critère ni de diagnostic, ni de gravité ne seraient requis. Le patient aura droit à un maximum de cinq séances avec des « psychologues spécifiquement formés à l’accueil et à la première prise en charge des problèmes psychiques les plus courants ». Le but serait d’évaluer le problème et donner un « petit coup de pouce professionnel qui pourrait sans doute suffire à retrouver plus d’énergie et de ressort ». Le KCE indique que selon les chiffres de l’assurance maladie-invalidité Inami, en 2013, « entre un tiers et la moitié des nouvelles demandes d’indemnité invalidité » étaient dues à des troubles mentaux. Il s’agit d’une augmentation de près de 60% en 10 ans. La majorité des Belges passe par des moments de vie difficile qui se traduisent par de l’anxiété, du stress, des burn-out, etc. Ce genre de cas, s’il n’est pas pris en charge, peut s’installer dans la durée et être plus difficile à traiter. Le second niveau interviendrait quand les cinq séances ne suffisent pas et qu’il existe un besoin de prise en charge plus spécifique ou de longue durée. Ici, une prescription médicale serait nécessaire. Le nombre de séances remboursées serait limité. L’étude du KCE a analysé les systèmes existant à l’étranger et propose une adaptation à la réalité belge. Elle a été demandée par l’Inami, le SPF Santé Publique et une association professionnelle de psychologues. (on se demande qui ?????) » Bien à tous, Françoise Daune |